Et si on examinait de plus près le déroulement de la vie d’un couple, on verrait pratiquement la même chose…
Elle a décidé de te donner son cœur
Pour qu’avec toi elle construise son bonheur.
Mais elle n’imaginait pas ce qui allait venir,
Que naîtraient des larmes derrière vos rires.
C’était un banal soir d’été
Où vous vous êtes rencontrés.
Vous étiez deux célibataires
Qui sortiez comme d’ordinaire,
Mais vous avez échangé un regard, puis un verre,
Et de banal, cette soirée devint extraordinaire.
Vous vous êtes mis à flirter ensemble,
Rien que d’y penser, ses mains en tremblent.
Elle se sent si bien avec toi,
De son amour pour toi, elle veut en faire une loi.
Désormais, de son avenir, tu tiens les rênes,
À toi maintenant de la consacrer reine.
Et puis les jours et les mois passent,
Et l’amour, au fil du temps, se tasse.
Pour elle, rien ne change,
Elle t’aime toujours autant,
Mais toi, tu te fais moins présent,
Et petit à petit, meurent vos échanges.
Votre vie de couple bat de l’aile,
Mais tout est encore possible, se dit-elle,
Alors que pour toi, il n’y a plus de sentiment,
Et depuis longtemps, quand tu rentres tard,
Tu inventes des excuses et tu lui mens
Afin de continuer à prendre ton panard.
La suite des événements, vous êtes seuls juges,
Mais généralement, cela se termine mal.
Cachés derrière vos avocats, vous passez devant le juge,
C’est toujours la faute de l’autre, c’est bien normal.
Mais derrière ces regards et ces blessures,
Vous vous dites : « On ne m’y reprendra plus, je le jure. »
Les années ont passé, les relations aussi,
La vie humaine est faite ainsi.
On ne peut pas vivre seul sans amour,
Tout le monde nous le rappelle sans détour.
Mais les temps ont changé, nous vivons à une autre époque,
Et donner une définition à l’amour serait loufoque.
À toi qui ne corresponds pas aux critères,
Ceux que la société nous impose,
Pour rien au monde, on te considère,
Et vieux, tu finiras célibataire.
C’est pour cela que j’écris ma prose,
Car de l’amour, je suis bien morose.
Depuis longtemps, ce sentiment m’a délaissé,
Ou encore, même le peu qu’il a existé,
Ne fait que dans le but de me blesser.
Alors j’ai enfin terminé de m’attrister,
Je me suis enfin fait à l’idée :
Seul, je finirai, c’est un fait.
Et pourtant, je veux toujours y croire,
Qu’un jour de mon amour, je pourrais partager.
Il faudrait que pour cela, je puisse la voir,
Et pourquoi pas un jour, peut-être, s’engager.
Mais ce jour-là n’est pas encore arrivé,
Et sur ces mots, ce texte va se terminer.
14 février 2014
Stéphane DUFAYS
©Tous Droits Réservés - LSP-TFT.FR
Crédit Photo : Auteur Inconnu/1zoom.me