Quand la déprime ressurgit, des questions se chamboulent dans la tête, alors on écrit pour y voir plus clair :

Il est vingt heures du soir
Et je quitte mon lieu de travail
J’ai toujours en moi ce désespoir
À quand trouverai-je cette faille
Qui me permettra d’entrevoir
Un peu de bonheur dans ce grand noir

Il en a coulé de l’eau
Depuis ces merveilleux moments
Il y en a eu des maux
Depuis cet ancien temps
Mais comment faire pour les oublier
Et avec quelles nouvelles joies me lier

Je suis seul dans ce car
Qui me ramène chez moi
Tous ces regards qui fuient
Mon arrêt, je descends et je pars
Sur cette route direction chez moi
De tous ces individualistes, je m’enfuis

Plus personne n’a le sourire
Et moi qui ne vais pas bien
Cela ne me donne pas envie de rire
Il faudrait pourtant que je sorte
Rencontrer et connaître quelques gens bien
Mais je m’enferme derrière ma porte

D’ailleurs, quelle porte est fermée ?
Celle de mon appartement ou celle de mon cœur ?
Une idée germe dans mon esprit
N’aurais-je pas simplement un peu peur ?
Peur d’aller seul dans les lieux publics
Me confronter au monde et à ses risques

Il faudrait que je me force
Pour que ma délivrance s’amorce
Et qui sait, peut-être qu’un jour
Je lierai de nouvelles amitiés
Que je ne ferai plus pitié
Et qu’enfin je trouverai l’amour

Le 30 avril 2006
Stéphane Dufays

©Tous Droits Réservés – LSP-TFT.FR

Crédit Photo : Article de l’EXPRESS

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