Petit Ecrit hommage en parallèle de la chanson d’Amir
Sur l’autel de la nuit, où régnait l’harmonie,
Le chant doux des âmes réchauffait l’infini.
Un flot de mélodies, un océan de joie,
S’étendait sous le ciel, vibrant de mille émois.
Hélas, dans cet instant, où la fête éclatait,
Le mal se fit ombre, et la paix s'effaçait.
Les tambours de la haine, échos de barbarie,
Brisèrent le concert, et la nuit s’assombrit.
Ô vous, cœurs innocents, tombés sous le courroux
De la fureur aveugle, au visage trop flou,
Vos rires, étouffés par la brume assassine,
S’élèvent aujourd’hui comme un souffle divin.
Sous l’ardeur du malheur, vos regards sont lumière,
Vos noms gravés d’or dans le marbre de la terre.
Les larmes de vos proches sont des perles d’amour,
Qui roulent sur l’histoire en mémoire à ce jour.
Mais sachez, doux esprits, dans la trame des cieux,
Que l’aube se lève, même après les adieux.
Car l’humanité, forte, surmonte les douleurs,
Transforme en souvenirs les plus sombres horreurs.
Vous vivez dans nos chants, dans nos prières murmurées,
Vos éclats immortels dans nos cœurs abrités.
Et si la violence a voulu vous défaire,
Elle n’a pu briser l’amour que l’on espère.
Aux rives du silence, où le vent vous emporte,
Vous dansez désormais, loin de toute cohorte,
Sur la mer des étoiles, où brillent, éthérées,
Les âmes qui jamais ne seront oubliées.
Le 05 Octobre 2024
Stéphane Dufays
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