Parce que lorsque l’on veut croire en la bonté humaine trop rapidement, on se fait souvent berner…
En ce soir d’avril,
Mon esprit vagabonde.
Mais que se passe-t-il ?
Il ne passe pas une seconde
Sans que je me pose la question :
Qu’est-ce qui me tracasse ainsi ?
Même sans me poser la question,
Mon cerveau cherche ce qui me turlupine ainsi.
Tant d’événements et de temps se sont passés
Depuis que j’ai couché mes derniers écrits.
Tant de choses en moi se sont cassées
Et de mon mal-être et de mes problèmes certains, en riant.
Pourtant, je commençais à aller si bien,
Malgré quelques petits problèmes.
Mais mes efforts se sont montrés si vains,
C’est moi qui parais maintenant si blême.
J’aurais dû m’en douter,
J’aurais dû m’en méfier.
Cette illusion d’amitié,
À qui maintenant me confier ?
Je me sens si seul,
Bien que je sois entouré.
Je me sens si seul
Que de moi-même j’ai pitié.
Les seules personnes de mon entourage
Ne sont que celles de ma famille.
Mais comment comprendraient-ils
Tout ce qui fait mon outrage ?
Les membres de ma famille sont trop impliqués
Pour m’écouter et me juger de façon impartiale.
Les méandres de mon esprit sont si compliqués
Que parfois mon comportement paraît si bestial.
Aujourd’hui, mon cœur en a vraiment gros.
Pour garder le sourire, j’en enfouis de trop.
Il faudrait pourtant que je puisse vider mon sac,
Que je partage mes sentiments et leur micmac.
Est-ce de la fierté ? Mais je n’y arrive point,
Ou est-ce que mon esprit est trop en désordre ?
Il faudrait pourtant que je fasse le point,
Y voir plus clair, y mettre un peu d’ordre.
Le 26 avril 2006
Stéphane Dufays
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