Parce que la vie est courte, il ne faut pas la manquer. Parce que la vie est courte, c’est une question de foi en soi…
Il y a des plaisirs futiles,
Il y a des plaisirs utiles,
Mais comment faire la distinction ?
Il y a ces petites trêves
Où l'on s'enfuit dans ses rêves,
Où l'on vit de fiction.
Il y a ces moments où l'on est embêté,
Car il faut faire face à la réalité,
Où il faut prêter attention.
Mais comment faire pour s’y retrouver ?
Mais comment faire pour se réaliser ?
Je me lève, j’étais en train de rêver.
Je me regarde dans la glace, suis-je en train de m’enliser ?
Je regarde mon corps informe,
Je ne remonterai pas de là.
Je regarde ma tête difforme,
Je ne remonterai pas de là.
Je me pose trop de questions
Et je n’en trouve pas les réponses.
Je me pose trop de questions
Et des solutions je n’en trouve pas une once.
Mais qu’est-ce que les gens me trouvent ?
Mais qu’est-ce que dans ma tête je couve ?
Je suis là, devant ma glace,
Et je me sens si las.
Il y a longtemps que je n’avais pas écrit,
Et pourtant j’en ai ri.
Mais qu’est-ce cette envie subite
D’avoir envie d’écrire si vite ?
On m’a redonné goût à l’écriture,
Et voilà tous mes sentiments
Que je donne ainsi en pâture.
Mais est-ce vraiment le moment ?
Il faudrait que je retrouve le calme.
Il faudrait que je chausse mes palmes
Afin de nager dans mes souvenirs,
Afin de trouver mon avenir.
Tout est si mélangé dans cette tête
Et mon cœur n’est pas à la fête.
Mais qui peut m’aider ?
À qui puis-je demander ?
Il faudrait tout remettre en ordre,
Car je ne vis que dans le désordre.
Mais qui pourrait avoir envie
D’écouter l’histoire de ma vie ?
Elle est si bizarre
Que parfois j’en ai marre.
Mais tout ceci va s’effacer,
Mais tout ceci va me passer.
Il me suffira juste
De faire un petit geste.
Mais quelque chose me retient,
Mais le doute me tient.
Ma tête va bientôt éclater,
Mon cœur va bientôt exploser.
Mon père me manque,
L’argent me manque.
J’ai bien pourtant des amis,
Mais lorsque je suis en leur présence,
Je suis toujours en absence.
Pardonnez-moi, mes amis.
Je suis si mal en moi,
Et ce n’est pourtant pas le moment.
Une amie a besoin de moi,
Et moi je ne suis pas présent.
J’aimerais vraiment tout lâcher,
Rejoindre tout ce vide,
Que de pensées morbides.
Mais je ne peux m’en empêcher.
Je ne sais plus quoi penser,
Je n’ai plus envie de foncer.
Mais que me manque-t-il ?
Juste un certain coup de fil.
Mais il n’arrivera jamais,
Et de personne d’ailleurs.
Je me fais plein d’idées,
Mais ce ne sont que des leurres.
Est-ce que voici la fin de ma vie ?
En tout cas, de vivre, j’en ai plus l’envie,
Et de survivre encore moins.
Je n’ai plus de courage de fermer les poings.
Je ne sais plus qui je suis.
Mon esprit ressemble à un zombie.
Je ne sais plus où j'en suis.
Je déambule comme un zombie.
Au fond de moi, j'ai si mal
Et autour de moi, tout va mal.
Qui de moi voudra mon amour ?
Qui me donnera de l'amour ?
Autant de questions
Qui ne trouvent de solution
En ce triste jour.
13 janvier 2005
Stéphane Dufays
©Tous Droits Réservés – LSP-TFT.FR

Crédit Photo : Site internet Freepick – Artiste AdvanceEducation786