Aimer comme je t’aime, c’est pour moi merveilleux,
Mais savoir si tu m’aimes m’emplit de sombres cieux,
Je voudrais tant savoir si ton cœur en émoi,
Éprouve la même flamme, le même émoi.

Je voudrais vivre avec toi, dans tes bras blottis,
Que ton étreinte tendre comble mes jours, mes nuits,
Et que ton cœur ressente, sans nulle incertitude,
Le même besoin ardent, cette douce habitude.

Notre maison serait un havre de beauté,
Tes enfants, tels que toi, pleins de vivacité,
Formeront un tableau de joie et de lumière,
Animant notre vie d’une douce prière.

Je me perds dans ce rêve lorsque tu n’es pas là,
C’est pour moi une trêve, une échappée de joie,
J’aspire à ce bonheur, absent en cet instant,
Attendant avec hâte cet avenir brillant.

Je rêve d’un bonheur qui n’est pas encore là,
Mais je guette l’heure où il viendra pour moi,
Car tu me manques, ô toi, mon espérance infinie,
Et j’attends que s’achève cette attente infinie.


Original écrit le 20 mai 2013
Retravaillé le 21 juin 2024
Stéphane Dufays
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