Poème sur celle qui est importante pour le bon déroulement de notre vie, mais trop souvent bafouée…

Au début, ce n’était rien,
Juste une partie d’homme.
Mais mon Dieu, quelle partie !
Dedans, il n’y avait que du bien.
D’accord, il y a eu cette pomme,
Mais de cela, elle en pâtit.

Elle est pourtant si unique en son genre,
Et de sa beauté et plus encore.
Les années se sont succédé,
Et elle a su évoluer avec son temps,
Même mieux que l’homme et sans céder.
Maintenant, elle est présente en tout camp.

Et même si elle devient « égale » à l’homme,
Elle reste pourtant si compliquée pour l’homme.
Elle est capable de tant de choses à la fois,
Elle ressent tant de choses à la fois.
Un homme n’en fait que la moitié,
Et pourtant, c’est elle qu’on appelle « moitié ».

Elle est si mature avant l'âge,
Et devant nous, elle est si sage.
Elle sait se mettre en avant,
Pendant que nous sommes encore enfants.
Elle sait devenir charmante
Pour nous séduire d’une façon aimante.

Et puis arrive la vie à deux,
Où elle sait faire de nos amis des envieux.
Elle prend la place de la mère
Pour nous inculquer de bonnes valeurs.
Fini le temps du célibataire,
Mais c’est la place au bonheur.

Nous vivons dans la tendresse,
Mêlée de moments forts et de passion,
Et jamais elle ne nous laisse dans la détresse.
Elle nous prête sa plus grande attention.
Et nous, grands dadais que nous sommes,
Nous délaissons la « cour » ! Nous sommes des hommes.

Et lorsque les années passent
Et que nous sommes toujours ensemble,
Nous voulons construire une famille,
Et arrive ce moment pénible qu’elle surmonte avec classe.
Pendant que dans notre coin, nos mains tremblent,
C’est une fille ! Très bien, on l’appellera Camille.

Et même si sa naissance nous l’avons arrosée,
Lorsque les problèmes surgissent,
C’est encore elle qui agit de façon calme et posée.
À tous les stades complexes de l’enfant,
C’est elle qui s’en sort le mieux avec le temps
Et qui devient de vraies complices.

Et même si les enfants, pour elles, sont de vraies occupations,
Elle ne baisse pas à notre égard leur attention.
Et maintenant que les enfants sont grands,
Leur amour pour nous est toujours aussi présent.
Et même si, par l'âge, nos mains tremblent,
Nous finirons nos vies ensemble.

« Simple petit éloge pour elles
Pour prouver à celles
Qui font battre nos cœurs
Que sans elles, il n’existe pas de bonheur. »

Le 28 avril 2006
Stéphane DUFAYS

Credit Photo : ©StickySurprize / DeviantArt

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